Essais d'oxygénation en eau claire de stations d'épuration
A2E Environnement vous propose de réaliser les essais d'oxygénation en eau claire de vos stations neuves. Ces essais vous apporteront la garantie du respect du cahier des charges du constructeur, la sûreté de l'optimisation de votre système de traitement notamment pour les stations traitant l'azote, l'assurance de la maîtrise des coûts énergétiques (entre 60 et 80 % juste pour le système d'aération) soit 20% du coût d'exploitation.
Les besoins en oxygène des boues activées fluctuent selon 3 paramètres :
- la respiration endogène des boues,
- l'oxydation de la matière organique,
- la nitrification.
Les coûts énergétiques liés à l'aération représentent environ 20 % du coût d'exploitation. Dans un souci d'économie mais aussi de performance (notamment pour le traitement azoté) les essais d'oxygénation devraient être quasiment systématiques sur les stations d'épurations neuves. Pour certains types d'aérateurs connus dont l'efficacité ne dépend pas de la configuration géométrique des bassins et utilisés strictement aux conditions habituelles ces essais peuvent être évités.
Les essais d'oxygénation en eau claire s'effectuent conformément aux références suivantes :
- C.C.T.G du fascicule N° 81 Titre II « Conception et exécution d'installations d'épuration d'eaux usées », article VI.8.2 relatif à la vérification des performances d'un dispositif d'oxygénation (page 92, Mars 2003),
- à la norme NF EN 12255-15, partie 15 relative au mesurage du transfert d'oxygène en eau claire dans les bassins d'aération des stations d'épuration à boues activées,
- à la norme EN 25814 relative au dosage de l'oxygène dissous – méthode électrochimique à la sonde,
- à la norme EN 25813 relative au dosage de l'oxygène dissous – méthode iodométrique,
- aux documents techniques FNDAE N°26 et 31 (recommandations CEMAGREF).
Des essais en eaux usées sont possibles mais font appel à des techniques différentes plus complexes.
Le principe de l'intervention consiste à abaisser la concentration en oxygène dissous du bassin d'aération jusqu'à 0 au moyen de sulfite de sodium en présence d'un catalyseur (Chlorure de Cobalt) puis d'observer la remontée de la concentration en oxygène dissous pendant le fonctionnement du dispositif d'aération (turbines, raquettes fines bulles…). L'observation de l'évolution et le traçage de la courbe afférente permet l'obtention de la capacité d'oxygénation.
Les essais :
Le bassin d'aération doit être rempli d'eau claire (eau du réseau ou eau très propre). Il faut préaérer le bassin pendant au moins 12 h avant les essais.
Le jour des essais il faut installer des oxymètres (étalonnables à zéro et à saturation) selon un plan d'échantillonnage préétabli par le prestataire en fonction de la configuration du bassin et du type d'aération. Les sondes sont positionnées à 45° pour éviter que des bulles d'air ne viennent se bloquer sur la membrane.
On introduit ensuite dans le bassin au niveau des agitateurs une solution de chlorure de cobalt (le catalyseur) puis du sulfite de sodium anhydre pour abaisser à 0 l'oxygène du bassin.
Le système d'aération est ensuite relancé et les valeurs en oxygène dissous sont enregistrées et notées jusqu'à obtention d'une concentration en oxygène dissous stabilisée à 98-99% de la saturation.
Les données recueillies sur site sont traitées généralement par le logiciel EauClair du CEMAGREF ou des outils similaires pour la détermination du coefficient de transfert.
A la suite de ces essais, s'ils sont validés, la station est mise en eaux usées et des essais de performance ou de garantie sont couramment demandés par les maîtres d'ouvrage.
Votre contact : laurent.macario@a2eenvironnement.fr